L’Accès au logement est très problématique aux nouveaux arrivants

Ernest Ndayisaba, Reporteur

La Commission Permanente au statut indigène racial tribal des populations organise un atelier d’échange sur les problèmes de vie sociales et voies de solutions possible.

Les Membres de la Commission Permanente :

Permanent commission

De gauche à droite:
Ariel Ricci : Directrice Exécutive, (Commission permanente ; personnel)-Reggie Parson (rangée arrière: Membre de la Commission permanente)-Morgan Pottle Urquhart (au premier rang : Directrice des politiques et des communications, Commission permanente ; personnel)-Bruce King : Membre de la Commission permanente-Carl L. Sheline : Maire de Lewiston-Keith Bisson : Membre de la Commission permanente-Angela Okafor : Directrice de l’engagement communautaire; personnel.
La Commission Permanente au statut indigène racial tribal des populations qui a animé cet atelier en date du 23 Juillet 2023 à Agora Center Lewiston, a commencé en 2019 sans personnel, et il y a juste une année et demie que la commission a pu avoir du personnel au service comme le précise Morgan Pottle Urquhart (au premier rang sur la photo).

Morgan d’ajouter aussi; bien que la commission permanente soit jeune, elle est très engagée à la collecte des données au prêt de la population pour connaitre les vrais problèmes de vie afin d’y apporter de solutions durables dans le futur avec toute personne concernée dans le Maine.

La commission permanente est ouverte à tout le monde pour les échanges et contacts via son site web : www.pcritp.me.

Ariel Ricci ; Directrice Exécutive de la commission permanente occupe cette fonction très récemment ; elle précise que les problèmes de vie de la population sur lesquels les participants à l’atelier ont échangé ne concernent pas seulement la population de Lewiston, mais tout le Maine. Cet atelier est l’un des moyens sûrs de récolter des données et ça permet à la commission permanente de connaitre à fond les vrais problèmes de vie en Maine et de trouver de solutions avec leur partenaire. De cet atelier, Ariel Ricci a constaté que le problème majeur de vie ressenti par les participants dans leurs échanges est l’accès au logement pour les nouveaux arrivants en Maine!

Amjambo Africa a approché Monsieur Graca Francisco un des participants à l’atelier, il travaille dans le secteur de logement pour Maine dans la cité de Lewiston. Il est contant de participer à cet atelier car avec les participants, ils ont parlé des problèmes vécus dans la communauté et ont pu débattre ensemble aux solutions possibles à ces problèmes. Pour lui, toutes les contraintes de vie pour les nouveaux arrivants en Maine; spécialement à Lewiston sont liés au manque d’accès au logement. Pour Monsieur Graca, les nouveaux arrivants en Maine sans logement mènent une vie qui est intenable et même les anciens! Quand quelqu’un a un logement, c’est le moment où il peut commencer à envoyer les enfants à l’école, aller au travail, régulariser les documents de l’immigration. Le constant est que l’afflux des arrivants dépasse la capacité de logement des maisons en Maine.

Mr. Graca catégorise en deux les nouveaux arrivants aux Etats Unis d’ Amérique: ceux qui arrivent par avion et ceux qui arrivent par la frontière du sud. Pour ceux qui arrivent par avion, les documents de travail ne trainent pas si longtemps comme pour ceux qui arrivent par la frontière du sud qui attendent longtemps les documents de travail par les services juridiques qui traitent leurs cas de demande d’asile. Mr. Graca connait des cas qui durent plus de deux ans sans documents de travail pour ceux qui sont arrivés par la frontière du sud des Etats Unis d’Amérique, alors que ces gens arrivaient pour une opportunité de travailler, gagner des moyens de vie. Il déplore que les services de la citoyenneté et de l’immigration des Etats-Unis (USCIS : sigle en anglais) passent trop de temps au traitement et à l’analyse de demandes d’asile. Mr. Graca trouve que c’est une perte pour l’économie des Etats-Unis car les nouveaux arrivants restent à être pris en charge alors qu’ils sont une force de main d’œuvres disponible au travail pour maintenir au haut l’économie des Etats-Unis. Que les nouveaux arrivant aient les documents de travail le plutôt possible: deux à trois mois car en travaillant ils vont vivre à leur frais, ils vont payer les taxes qui contribuent à maintenir les infrastructures en bon état et le meilleur des services publics aux Etats-Unis.

En Maine, Mr. Graca reconnait les efforts fournis bénévolement par certaines personnes et organisations comme le projet de défense juridique des immigrants (ILAP : sigle en anglais), mais son personnel d’avocat ne suffit pas pour servir tous les cas des personnes qui ont besoin d’être assistées. Donc le projet a besoin d’augmenter son personnel d’avocats.

Dans les discussions pour les solutions aux problèmes de logement, Mr. Graca dit que les participants à l’atelier ont pu parler de la nécessité de construire rapidement de nouvelles maisons dans le Maine. Et en plus qu’il soit développé un programme de sensibiliser les personnes qui ont dans leurs propres maisons des places disponibles à cohabiter avec les nouveaux arrivant ;surtout le cas des célibataires moyennant quelques frais. C’est par exemple le cas des parents dont les enfants ont grandis et sont allés s’installer ailleurs dans leurs propres maisons.