Par Walongo
Venant du Congo Brazzaville, je suis une réfugiée politique. Mère seule avec un enfant (une adorable petite fille) qui dans son parcours a vécu d’énormes expériences ( negatives tout comme positives) parmis lesquels un nouveau départ dans un monde nouveau fait partie.
Vivre un nouveau départ c’est comme naître de nouveau. Tout est informe et vide, tu te dois de monter des échelons (aller d’un point A à un point B) et bâtir un monde selon ta visio , chose qui n’a jamais été facile car cela nécessite beaucoup de courage, sacrifice, de volonté et de patience.

C’est une expérience assez difficile, douleureuse, et traumatisante en tant qu’immigrants .
Douleureuse parce que tu dois tout laisser derrière toi (ta famille, tes amis, tes projets…. Tout ce que tu avais bâti). Cela nous plonge parfois dans un sentiment de regret et d’amertume. Traumatisante parce que tu es obligé d’affronter une réalité qui n’est forcément pas en ta faveur. Le risque est majeur, tu vis tout le temps dans la crainte de non seulement échouer mais aussi de tout perdre en un clin d’œil. Cette peur te ronge de l’intérieur et te mets dans un stress permanent — chose qui te rend d’ailleurs malade, tu deviens fragile.
Douleureuse parce que tu dois tout laisser derrière toi (ta famille, tes amis, tes projets…. Tout ce que tu avais bâti). Cela nous plonge parfois dans un sentiment de regret et d’amertume. Traumatisante parce que tu es obligé d’affronter une réalité qui n’est forcément pas en ta faveur. Le risque est majeur, tu vis tout le temps dans la crainte de non seulement échouer mais aussi de tout perdre en un clin d’œil. Cette peur te ronge de l’intérieur et te mets dans un stress permanent — chose qui te rend d’ailleurs malade, tu deviens fragile. Mais le bon côté des choses c’est que tout ces aléa ne tue pas et tant qu’on vie il y a de l’espoir! Ce qui compte c’est premièrement de croire en soit, d’être entourer des bonnes personnes (des personnes remplies d’amour, qui vous considère, crois en vous , surtout oriente et encourage). Deuxièmement, considérer chaque échec comme une expérience acquise et en faire un bouclier (s’en servir devant chaque situation difficile qui se présente à nous en se disant cette fois-ci ça ira ). Troisièmement, tirer profit de chacune de ces situations.
Comme je le disais dès le départ, je viens du Congo Brazzaville précisément de la capitale qui est Brazzaville. Présentement je suis aux USA ça fait 18 mois. Je suis dans l’espoir de voir les choses s’améliorer dans les jours a venir pour moi et ma fille. Tel est vraiment mon souhait.