Par Ernest Ndayisaba, Lewiston
De la ville d’Auburn à la ville de Lewiston Maine environ à 14h30 pour un trajet de 5 minutes de route, les rues étaient presque désertes et tous les services étaient fermés.
De la ville d’Auburn à la ville de Lewiston Maine environ à 14h30 pour un trajet de 5 minutes de route, les rues étaient presque désertes et tous les services étaient fermés.
A 14h40, près de la Mairie de Lewiston, après la conférence de presse où le gouverneur de Maine avait rencontré plusieurs autorités, presque seules les media et leurs engins étaient visible aux rues Pine-Park-Chestnut-Lisbon et dans le Park Kennedy de Lewiston.

A regarder au visage les journalistes en place avec leurs matériels de travail, il était facile de remarquer que leurs visages ne semblaient pas gais. Chaque journaliste cherchait à avoir un micro trottoir dans les environs de la mairie de Lewiston à peu de gens qui passaient ou qui étaient dans leurs voitures, seulement toute personne n’était encore dans un état de peur remarquable au visage.
Le peu de personnes circulant en véhicules ralentissaient et parlaient aux piétons qu’il faut rentrer vite à la maison et fermer la porte double tours. D’autres personnes regardant et suivant à travers les fenêtres de leurs appartements, ce qui se passait dans les rues autour des bâtiments dans le centre-ville de la mairie de Lewiston, gesticulaient aux piétons à vue et semblaient leur montrer d’être étonnées de voir des gens circuler dans les rues.
A partir des bâtiments de bureaux de la mairie de Lewiston vers l’adresse 24 Mollison Way Lewiston : (Sparetime recreation Lewiston : appellation en anglais) aux jeux de quilles où a eu lieux les tueries en masses en passant à déférentes rues de Lewiston, la circulation était encore au ralenti vers 15h05.
Des deux bouts de la route Mollison Way, c’était encore fermé depuis le jour des tueries en masse, et cette fois ci avec beaucoup de journalistes en actions à donner des interviews, à prendre des images, à appeler aux téléphones, à traverser les passages de piétons surtout sur route 202 Maine – jonction route Mollison Way à moins de 2 minutes du lieux de tueries en massacres (cfr photos de couvertures).
Là encore, il était plus remarquable que les journalistes en actions n’avaient du tout pas de gaité à leurs visages et à regarder ceux qui marchaient en traversant les passages à piétons, une fatigue manifeste semblait se dissimiler à la démarche de tout journaliste dynamique en couverture des situations tragiques comme pareilles.
Il y avait aussi des personnes, aux visages visiblement pas gais, qui circulaient en véhicule, marchaient à pieds et certaines étaient débout aux alentours d’attroupements des journalistes et prenaient des images et d’autres faisaient des interviews en utilisant leurs téléphones cellulaires.
Vers 15 h 20, avant de retourner à Auburn, contact en appel téléphonique d’une famille à deux petits enfants du primaire avec leur maman (qui a voulu garder l’anonymat quand je lui parlais) à Lewiston et le père de famille en mission. La maman prend du temps à répondre à l’appel. Son téléphone était au mode silencieux car elle évitait que les enfants entendent le téléphone sonner et voient leur maman parler au téléphone puisque expliquer et faire comprendre à ses enfants pourquoi rester à la maison ce jeudi du 26 Octobre 2023 était du casse-tête. Au cours de l’appel, à entendre la façon dont la maman parlait au téléphone ; la peur faisait écho de concordance des mots et des phrases à coups d’essoufflements.
A 15h25, en passant au vue une habitation d’une famille connue aussi à petits enfants en Auburn et en appelant la maman au stop, le même phénomène de répondre au téléphone tardivement se produit. La première réaction de la maman : dis-moi si le criminel est appréhendé! Ayant su que pas encore, un découragement profond s’est fait sentir. Le père des enfants étant confiné au service depuis que les tueries aient lieux, la maman regardant au travers les rideaux, aperçoit un véhicule qu’elle reconnait et s’est senti apaisée. Elle ajoute que les enfants dormaient et qu’ils sont vraiment dans une panique générale car leur maman les a informés de ce qui est arrivé et que même les programmes de sorties pour visites prévues et de culte religieux de la fin de semaine n’auront pas lieux en plus de ne pas aller à l’école. A ses inquiétudes de plus, se faisait sentir le risque de rupture de stock une fois que le confinement durait longtemps.
Alors, de 14h30 à 15h30 du 26 octobre 2023, du lieu de départ et de tout le circuit parcouru au retour, tel est le constant à moins de 24 heures que les tueries en masse ont eu lieux à Lewiston Maine.