By Eddy-Claude Nininahazwe
Alain Guillaume Bunyoni, Prime Minister of Burundi, is calling for solidarity toward those wounded in the grenade attacks of September 21 in Gitega and Bujumbura. Blame is laid at the feet of the opposition and of elements of civil society for the attacks.
Entre temps les attaques sont attribuées aux opposants politiques et à la société civile
Après l’attaque dans les capitales burundaises, dans des explosions simultanées de grenades respectivement à Gitega et Bujumbura, le Gouvernement annonce la couverture des soins.

Prime Minister Alain-Guillaume Bunyoni of Burundi
Alain Guillaume BUNYONI, le Premier Ministre du Burundi a annoncé la couverture des soins lors de sa visite aux blessés à l’hôpital Prince régent Charles de Bujumbura, ce mardi dans l’après midi.
Il appelle à la solidarité nationale pour venir au chevet des victimes.
Les rescapés de l’attaque simultanée en majorité des vendeurs aux alentours de l’ancien marché central demandent que la sécurité leur soit garantie.
Le parquet général de la République identifie les auteurs des attaques terroristes
Le Procureur général de la république pointe du doigt certains leaders politiques et ceux de la société civile qu’ils sont les commanditaires des actes de terrorismes commis avant le mois de septembre de cette année. A la tète des attaques le Président du parti d’opposition MSD Alexis SINDUHIJE et l’humanitaire Marguerite BARANKITSE , entre autres.
Sylvèstre NYANDWI l’a annoncé dans une déclaration lue devant la presse ce mercredi soir à Bujumbura.

Sylvestre Nyandwi, Procureur General de la Republique
Il indique également que les enquêtes pour traquer les commanditaires des attaques récentes à la grenade à Bujumbura et à Gitega sont en cours. Il appel à toute personne de fournir des informations utiles pour traquer les criminels.
Le RED TABARA, un mouvement rebelle balaie du revers de la main l’accusation.
Dans un communiqué de presse rendu public au lendemain de l’attaque, le RED TABARA parle d’un Modus operandi » du CNDD FDD ancien mouvement rebelle , devenu parti au pouvoir, il ya quinze ans.
Condamnant les attaques, le Mouvement de résistance pour un état de droit au Burundi (RED TABARA), accuse le parti au pouvoir de semer la terreur au sein de la population, pour l’empêcher de revendiquer ses droits, selon Patrick NAHIMANA , le porte parole militaire du RED TABARA contacté par téléphone par notre correspondant dans la région.

Communiqué Red Tabara